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Cette structure – une association (voir les statuts)– dont l’originalité est d’être fondée sur un collège d’académiciens de 31 membres – a été fondée en 1992 par Mme Monique Burgard (décédée en 2014) et soutenue par Mr Pierre PUEL, qui était à l’époque, Maire adjoint chargé la Culture auprès de Mr Dominique BAUDIS.
L’objectif principal de cette académie est de MIEUX faire connaître au public toulousain, l’histoire, les cultures et les réalisations des hommes qui ont peuplé ces territoires de l’Orient, qui s’étendent du Maghreb au Japon et de la Sibérie à l’lndonésie.
Ce vaste programme tire son origine d’une double réflexion:
C’est pourquoi depuis sa création en 1992 , notre académie, au fil des ans, mois après mois, a entrepris de parfaire cette connaissance de l’ORIENT, sans négliger de souligner l’influence des cultures orientales sur nos artistes européens qu’il s’agisse de la peinture, de l’architecture, du mobilier, des jardins, de la musique ou encore de la danse. C’est ainsi par exemple que la belle exposition sur l’Orientalisme présentée au Musée des Augustins à Toulouse a été pour notre part précédée de trois conférences de Mr DUBREUCQ, historien d’Art.
Mais durant ce laps de temps, durant ce quart de siècle, les progrès réalisés dans différentes disciplines: la génétique, la philologie, l’ethnologie et la sociologie, l’économie et les sciences politiques, l’informatique et l’intelligence artificielle, les moyens de prospection géophysiques ont permis d’approfondir verticalement notre connaissance de l’Orient. Nous pouvons par exemple, grâce à la génétique des populations, plonger jusqu’aux origines de certaines ethnies, comprendre grâce à l’intelligence artificielle la logique du schisme amarnien et dans le même temps revenir aux désordres de notre époque contemporaine pour tenter de comprendre les rapports géopolitiques au Moyen-Orient. Aussi, depuis plusieurs années, nous avons élargi notre programme de conférences et de colloques à toute l’épaisseur de la sédimentation humaine, depuis les couches anthropologiques, archéologiques, ethnologiques, historiques jusqu’aux sillons contemporains : une approche pluridisciplinaire innovante sans équivalent en France.
Dans le même temps, il fallait élargir le collège des académiciens qui devait être le reflet autant que le garant de cette pluridisciplinarité. Composé précédemment et exclusivement de personnalités toulousaines, notre collège s’est ouvert à la fois à des spécialistes de différentes disciplines comme Monsieur Jean TIROLE, Prix Nobel d’Economie 2014, Jean-Claude GOLVIN (Directeur de recherches au CNRS, égyptologue), Jean GRAN -AYMERICH (Normale SUP, spécialiste des relations Orient-Occident au premier millénaire av JC), Marine CARRIN (CNRS, ethnologue spécialiste de l’inde), Eric CRUBEZY (généticien, professeur à l’université Paul Sabatier, Chef des missions françaises en Sibérie), Mathieu GUIDERE (islamologue et géopoliticien, professeur à Paris Vlll) et également à des personnalités non toulousaines de grand renom comme YVES COPPENS ou encore Mounir BOUCHENAKI, ancien sous Directeur Général de l’Unesco dont l’entregent diplomatique exceptionnel contribue à la notoriété de notre collège ainsi qu’à celle de la ville de Toulouse.
Par la diversité et la qualité de ses membres, notre modeste collège n’a rien à envier aux institutions du même type; il possède en outre un caractère unique et original : sa pluridisciplinarité!
Tout dernièrement, la création d’un prix littéraire « ATAO » mettant en valeur l’œuvre d’un auteur contemporain sur l’Orient s’inscrit dans cette perspective. En effet, nous ne devons pas oublier que les liens culturels qui se sont tissés au fil des siècles entre l’Orient et l’Occident ont été très tôt littéraires. Et ce Prix doit apparaître d’abord aux toulousains comme un hommage à tous ces pionniers de la découverte de l’Orient.
Mais ce prix témoigne aussi de notre désir d’associer à notre démarche multidisciplinaire la création littéraire et dans notre volonté d’intéresser le public toulousain à ces peuples qui vont dans un proche avenir nous interpeler. En distinguant une œuvre et un auteur contemporain, nous voulons porter à la connaissance des toulousains un autre Regard sur l’Orient – sombre ou lumineux – c’est selon – mais un regard décalé qui vienne compléter celui que nous lui donnons au cours de nos conférences mensuelles et de notre colloque annuel. Nous contribuons ainsi au bouillonnement culturel de la ville de Toulouse
Le second objectif de l’ATAO, qui figure dans ses statuts, concerne le soutien au Musée Georges LABIT, siège de l’Académie.
Ce soutien s’est manifesté jusqu’à présent, d’un côté par des conférences dédiées principalement aux enfants autour de la découverte d’une oeuvre du musée, sept fois par an le dimanche, et de l’autre par l’organisation d’un concours de dessin relatif également à une oeuvre du musée pour les enfants et les adolescents. De manière plus générale, nous sommes en contact avec le conservateur du Musée, pour lui suggérer à travers notre réseau d’académiciens des expositions intéressantes et nous sommes prêts à soutenir tout projet susceptibles de valoriser les œuvres du musée.
Association culturelle loi 1901 d’intérêt général, déclarée le 22 Septembre 1992
Préfecture de la Haute-Garonne – Association n°W31 3008749 – J.O. du 15 Octobre 1992
Habilitée par la Direction Générale des Finances Publiques en date du 11 Juin 2008
(Art. 200 et 238 bis du CGI)
43 rue des martyrs de la libération – 31400 – Toulouse – France